Résumé : D’une manière générale, ce qui apparaît dans toutes les études à propos de la santé des sans-domicile est une dégradation de celle-ci avec un taux de mortalité accru, une surmorbidité globale. Les sans-domicile souffrent plus souvent de certaines pathologies somatiques et transmissibles et ont une santé dentaire dégradée. On note également une surconsommation de substances psycho-actives et une vulnérabilité nutritionnelle. La question de l’importance et des formes de troubles psychiatriques chez les personnes sans domicile mériterait de nouvelles études, la dernière effectuée en France (à Paris) datant de 1996. Enfin, malgré des modalités nouvelles mises en œuvre depuis 1998, les problèmes d’accès aux soins, de retard au diagnostic et de difficulté de suivi restent importants.
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