Quelque 230.000 personnes passent chaque année dans des structures d'insertion. Des mères qui élèvent seules leurs enfants et qui reprennent une activité après quelques années sans travail, des jeunes sans formation, des étrangers migrants, des chômeurs qui ne sont plus pris en charge par les Assedic, etc. Ils sont en contrat aidé, en contrat d'accompagnement vers l'emploi ou en contrat d'avenir. Pour ces personnes qui ont perdu confiance en elles et qui se cherchent, les structures d’insertion sont un lieu où elles peuvent remettre le pied à l'étrier. Nous sommes allés les rencontrer aux Jardins de Cocagne, à Ménage Service, à Fripes et Chapeaux,à l'Entr'aide ouvrière ou encore à l'association Aurore.
Témoignages :
Les structures d'insertion par l'activité économique (SIAE) accueillent des personnes très éloignées du marché de l’emploi, qui cumulent des difficultés sociales et professionnelles. Il s'agit le plus souvent d'allocataires des minima sociaux (R.M.I, A.P.I, A.S.S, …) ou encore de jeunes sans ressources.
Lorsqu'on est au RMI,on voit bien dans le regard des autres qu'on est soupçonné de refuser de travailler, de se satisfaire de l'assistance. La personne qui témoigne ci-dessous le fait à visage caché, mais elle tenait à exprimer son envie de "vivre comme les autres", de "s'en sortir", d'avoir un travail comme les autres. C'est pour cela qu'elle est "salariée en insertion".
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